Quand les régimes montent à la tête

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Se mettre au régime n’est pas une mince affaire. Vouloir perdre du poids n’est jamais anodin, pour le corps comme pour la tête ! Car si certaines femmes se sentent plus responsables en entamant une diète, d’autres courent à la déprime ! Les femmes seraient-elles maso ? Alors que nombre d’entre-elles enchaînent régime sur régime alors qu’elles n’en ont pas besoin, elles s’accordent à penser que ces périodes sont très difficiles moralement.

Régime : des changements en profondeur

Se mettre au régime n’est pas une démarche naturelle ! Cela change les habitudes alimentaires, et donc les repères qui rythment le quotidien : organisation des courses, choix des aliments (quand il ne s’agit pas de les remplacer par des sachets et autres cocktails pour maigrir), préparation des repas? Comme le souligne Matthieu Duboys de Labarre, sociologue à l’Université Victor Segalen de Bordeaux, « le régime demande une vigilance permanente, de l’organisation, de l’anticipation, du temps et de l’énergie ».

Selon un sondage CSA/ OCHA de 2003, les régimes imposent des sacrifices, qui mettent la volonté à mal :

77 % des femmes trouvent que faire un régime est très difficile ;
Elles sont même plus de 73 % à avoir souvent envie de craquer ;
La moitié de celles qui suivent une diète on l’impression de se priver de ce qu’elles aiment ;
Et cet impact n’est pas uniquement alimentaire puisque plus de 20 % des femmes reconnaissent éviter les repas entre amis et les relations sociales quant elles sont au régime.
La dimension conviviale de l’alimentation passe ainsi à la trappe? Difficile de suivre un régime jusqu’au bout dans ces conditions. Nombreuses sont celles qui cherchent alors à trouver un soutien, notamment auprès de leur entourage. Ne vous moquez pas de toutes celles qui affichent leur statut de femmes “à la diète” : c’est une façon de se faire aider.

Du régime à la déprime

Toutes ces contraintes ne sont pas sans conséquence sur le moral. On le sait, les aliments ont souvent une dimension plaisir et réconfort, véritables alliés des moments stressants ou difficiles. On peut quasiment faire un parallèle avec un fumeur qui ne peut plus prendre sa cigarette pour se rassurer. Et les écarts ou le fait de craquer entament plus que de raison la volonté et l’estime de soi : on n’est pas assez fort, on ne sait pas se prendre en main? Ainsi, il n’est pas rare qu’un régime s’accompagne de petits coups de blues voire même de grosses déprimes.

Des professionnelles de la minceur !

Mais comme le souligne Matthieu Duboys de Labarre, affronter la difficile épreuve du régime n’est pas forcément négatif. Ainsi, ces femmes qui bien souvent enchaînent ces périodes de restriction acquièrent de nombreuses connaissances. Non seulement elles croient de moins en moins aux produits miracles, mais elles apprennent finalement à gérer leurs fringales et à rééquilibrer leur alimentation plutôt que de se restreindre. Leurs objectifs sont plus réalistes et elles essaient de conserver la dimension plaisir?

Malgré cette évolution qui peut être positive, entrer dans la spirale des régimes est bien souvent synonyme de l’enfer. Et là encore le suivi médical est une aide précieuse : il permet d’éviter les erreurs nutritionnelles, et surtout apporte un soutien psychologique essentiel. Mais pour éviter de perdre le moral, il vaut mieux renoncer à perdre du poids, surtout lorsque c’est inutile !

Doctissimo

Publié le : 26 janvier 2006 par : | Catégorie : Toutes les Nutrition et Régimes

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Cuisine Marocaine : Boissons, Couscous, Desserts, Divers plats, Pâtisseries, Poissons, Salades, Soupes, Tajines, Viandes, Volailles